A compter de 2021, 90.000 logements seront considérés comme non conformes aux normes thermiques en vigueur. Ces habitations ne pourront plus êtes louées.
Une révolution énergétique
Il y a quelques semaines, nous vous parlions de la volonté du gouvernement de rendre le dispositif Pinel plus écologique. Pour cela, de nouveaux critères énergétiques vont être définis pour les logements neufs.
Néanmoins, l’Etat ne compte pas arrêter sa chasse aux passoires thermiques de sitôt. Ainsi, à compter de 2021, tous les logements avec une consommation d’énergie excédant 450 KwH au mètre carré et par an, soit la catégorie G, ne pourront plus être loués. La ministre du logement Emmanuelle Wargon, a déclaré au Figaro qu’il y aurait désormais « un contrôle des annonces d’agences immobilières ».
Vers des normes plus strictes
Parmi les 90.000 logements concernés, 70.000 sont des logements privés. En outre, cela représenterait seulement 4% des « passoires thermiques » du marché. A terme, le gouvernement souhaite abaisser le seuil de consommation maximale des logements en 2025, puis 2028. Ainsi, l’objectif est de faire disparaître les logements étiquetés F ou G.
Actuellement, les futures étiquettes du diagnostic de performance énergétique (DPE), sont en cours de réécriture. On en saura plus bientôt, afin que les propriétaires puissent s’adapter s’ils ne veulent pas voir leur logements disparaître du secteur de la location.
Un combat pour l’écologie
La ministre du logement, Emmanuelle Wargon, a conscience que ce début est timide, avec un seuil pas si contraignant. L’objectif est de s’attaquer aux pires passoires thermiques, afin de laisser un peu de visibilité aux autres propriétaires pour s’adapter. Tout le dispositif est basé sur un mécanisme de monté en puissance progressive.
Pour information, le bâtiment est un des quatre plus grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre en France. Dans ce quatuor de tête, il y a aussi les transports, l’agriculture et l’industrie. En 2017, cela représentait 18% des émissions pour le secteur du bâtiment. Si on ajoute à cela la production du chauffage et de l’électricité, le bilan augmente à 28%.
La révolution verte de l’immobilier doit commencer dès maintenant, afin de devenir écologique au plus vite. C’est un des secteurs clés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Investissez donc dans l’immobilier de demain, vert et responsable !
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